• Ce sujet est rattaché à notre  projet sur la Renaissance. 

    Pendant cette période, la représentation de la vanité se poursuit jusque dans les cabinets intimes (studiolo) des hommes lettrés et puissants comme celui de François Ier.

    Qu'entend-on par cette expression?

    Une vanité est une nature morte allégorique qui symbolise l'impermanence de l'homme. Ce thème est apparu dès l'Antiquité (Pompéi), il se développe au cours du Moyen-Âge avec celui des danses macabres et devient un genre pictural indépendant au début du XVIIe siècle, étroitement liée au sentiment de précarité qui se répand en Europe à la suite de la guerre de Trente Ans et des épidémies de peste.

    Délaissées au XVIIIème siècle,  un regain d’interêt a cependant lieu à partir de la fin du XIXème siècle.

    Le terme de vanité est issu de l'Ancien Testament d'où est tirée cette phrase:«Vanitas vanitatum omnia vanitas »,ce qui signifie:           « Vanité des vanités, tout est vanité. »

    Dans les natures mortes ou vanités, on trouve des objets qui représentent :

    • la mort - crâne humain, squelette -
    • le temps qui passe - montre, sablier, bougies, lampes à l'huile, fleurs fanées, bulles de savon -
    • la vanité du savoir - livres,  instruments scientifiques, art -
    • la vanité des richesses - argent, bijoux -
    • la vanité du pouvoir - couronnes, spectre, armes -
    • la vanité des plaisirs humains - instruments de musique, cartes à jouet, jeux, pipes, vin - 
    • A l’inverse la résurrection ou la vie éternelle sont suggérées par des épis de blés ou des couronnes de laurier.  

      Les vanités à l'école

     Memento Mori - Mosaïque polychrome de Pompéi, 1er siècle -
    Base calcaire et marbres colorés, 41 x 47 cm -
    Musée national d’archéologie de Naples 
     
     

    Les vanités à l'école

    Philippe de Champaigne
    Vanité, ou Allégorie de la vie humaine
    première moitié du XVIIe
    huile sur bois, 28 cm x 37 cm
    musée de Tessé, Le Mans

     

    Les vanités à l'école

    Simon Renard de Saint André (1613-1677)

    Vanité

     

    Les vanités à l'école

    Juan Valdes Leal - 1670

     

    Voici quelques exemples de dessins réalisés par les élèves de CE1. Ils ont beaucoup aimé dessiné en utilisant des squelettes.

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

    Les vanités à l'école

     

     

    Si vous souhaitez travailler en amont sur le squelette en sciences ou en prolongement, voici la vidéo de "C'est pas sorcier" sur le squelette.

     

    Ici le questionnaire que vos élèves pourront remplir après avoir visionné la vidéo. Je ne suis pas l'auteur de ce questionnaire, je l'ai trouvé ici (où vous trouverez pas moins de 90 questionnaires correspondant aux vidéos de "C'est pas sorcier", un grand merci aux concepteurs). 

    Je vous conseille de lire le questionnaire avec vos élèves avant de visionner la vidéo.

    Sur le site d'Olivier, vous trouverez un diaporama très intéressant pour découvrir des formes d'allégories à travers la littérature, la peinture, la sculpture et le cinéma.

    Les vanités à l'école

     

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  • Le rhinocéros, dont le nom date de l'époque romaine, signifie littéralement corne sur le nez, est un animal qui a toujours impressionné l'homme par son aspect terrifiant et massif. Représenté dès les temps préhistoriques, il a, au cours des siècles, été souvent l'objet d'estampes, de tableaux ou de sculptures. Ce thème apparaît également dans la littérature et au cinéma.

    Albrecht Dürer (1471 - 1528)                                           Le Rhinocéros, 1515

    Gravure sur bois, 21,4 X 29,8cm British Muséum Londres

    page1image4728 page1image4888Le Rhinocéros de Dürer est le nom généralement donné à une gravure sur bois d’Albrecht Dürer datée de 1515. L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un Rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année.

    Dürer n’a jamais observé ce rhinocéros qui était le premier individu vivant vu en Europe depuis l’époque romaine. Vers la fin de 1515, le roi de Portugal, Manuel Ier, envoya l’animal en cadeau au pape       Léon X, mais il mourut dans un naufrage au large des côtes italiennes au début de 1516. Un rhinocéros vivant ne sera pas revu en Europe jusqu’à ce qu’un second spécimen indien arrive à Lisbonne en 1577.

    Sur cette gravure, le rhinocéros apparaît davantage comme un animal légendaire, chimérique ; une interprétation de la réalité et on y remarque de nombreuses erreurs anatomiques dans la représentation de l’animal : Sur son dos, le rhinocéros porte une petite dent de narval, les plis de l’animal ressemblent à une carapace de crustacé, ornée de motifs. Sa peau est traitée comme des écailles de reptile. La queue de l’animal est une queue d’éléphant. Le texte qui accompagne la gravure est aussi surprenant: « En l’année 1513 (sic) après la naissance du Christ, on apporta de l’Inde à Emmanuel, le grand et puissant roi de Portugal, cet animal vivant. Ils l’appellent rhinocéros. Il est représenté ici dans sa forme complète. Il a la couleur d’une tortue tachetée, et est presque entièrement couvert d’épaisses écailles. Il est de la taille d’un éléphant mais plus bas sur ses jambes et presque invulnérable. Il a une corne forte et pointue sur le nez, qu’il se met à aiguiser chaque fois qu’il se trouve près d’une pierre. Le stupide animal est l’ennemi mortel de l’éléphant. Celui-ci le craint terriblement car lorsqu’ils s’affrontent, le rhinocéros court la tête baissée entre ses pattes avant et éventre fatalement son adversaire incapable de se défendre. Face à un animal si bien armé, l’éléphant ne peut rien faire. Ils disent aussi que le rhinocéros est rapide, vif et intelligent.»

    On raconte que Dürer n’aurait jamais vu de rhinocéros. Son dessin est une interprétation d’une description écrite et d’un croquis réalisé par un artiste inconnu. 

     

    Après avoir étudié cette gravure, les élèves ont eu pour consigne d'imaginer un animal en utilisant des morceaux du rhinocéros de Dürer photocopié.

    Voici quelques résultats obtenus:

     

    Le rhinocéros de Dürer

     

    Le rhinocéros de Dürer

     

    Le rhinocéros de Dürer

     

    Le rhinocéros de Dürer

     

    Le rhinocéros de Dürer

    Le rhinocéros de Dürer

     

    Le rhinocéros de Dürer

     Carte d'identité d'Albrecht Dürer

     

    Malgré ses inexactitudes anatomiques, la gravure de Dürer devint très populaire en Europe et fut copiée à maintes reprises durant les trois siècles suivants. Elle a été considérée comme une représentation réaliste d’un rhinocéros jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Par la suite, des dessins et peintures plus corrects la supplantent.

    Encore aujourd'hui, beaucoup d'artistes, comme Salvador Dalí ou Niki de Saint Phalle, continuent d’éprouver pour cette œuvre de Dürer une indéniable fascination en la reproduisant à leur façon.

     

    Le rhinocéros de Dürer

     

    Jean Baptiste Oudry, Clara, 1751, peinture

     

     

    Le rhinocéros de Dürer

    Henri-Alfred Jacquemart, Rhinocéros, Eléphant, Cheval, 1878, statues, Parvis du Musée d’Orsay, Paris 

     

    Le rhinocéros de Dürer

     François-Xavier LALANNE, 1927-2008 (France)

    Deuxieme Rhinocéros
    Date : 1966

    Tôle laiton polie, soudure laiton, bois gainé, corne de Rhinocéros, queue en cuir avec armature en acier

      

    Le rhinocéros de Dürer

                              Niki de Saint Phalle, Rhino, 1999 

     

     

    Le rhinocéros de Dürer

    Salvador Dali, Rhinocéros habillé en dentelles, 1989, statue,

    Puerto Banus, Espagne

     

     

    Le rhinocéros de Dürer

    Xavier Veilhan, Le Rhinocéros, 1963, Centre Pompidou

    Résine, peinture polyester, vernis
    110 x 415 x 140 cm Poids : 100 kg

     

     

    Au cinéma, les rhinocéros n'ont jamais eu le premier rôle comme les ours et les tigres chez Jean-Jacques Annaud ou les manchots empereurs de Luc Jacquet. Toutefois, le rhinocéros a figuré dans quelques scènes, dont certaines sont demeurées célèbres.

    Dans le film d'animation Le Roi et l'Oiseau, de Paul Grimault (1980); on peut voir une statue représentant le Roi Charles de Takicardie tuant un gigantesque rhinocéros. 

    Dans Les Dieux sont tombés sur la tête, film de Jamie Uys réalisé en 1980, dont l'action se déroule dans la brousse du Botswana, un rhinocéros-pompier intervient à plusieurs reprises pour éteindre un départ de feu. Une légende prétend en effet que le rhinocéros se dirige instinctivement vers un feu pour l'éteindre en le piétinant.

    Dans Jumanji, de Joe Johnston (1995), des rhinocéros en images de synthèse chargent à travers un mur et une bibliothèque, à la tête de toute une troupe d'animaux sauvages africains.


    Dans le film d'animation James et la Pêche géante, de Henry Selick (1996); la vie heureuse de James sur la côte anglaise s'arrête brusquement lorsque ses parents sont tués par un rhinocéros.

    Dans le premier volet de l'adaptation cinématographique du Monde de Narnia, Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique d'Andrew Adamson (2005), un rhinocéros courageux, allié du lion Aslan, prend une part active à la bataille contre les hordes de la sorcière blanche.

     

    Pour finir, je vous propose quelques poésies sur le rhinocéros.

     

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  • Dans le cadre de notre projet sur La Renaissance, les élèves de CM1 ont revisité La Naissance de Vénus réalisée par Sandro Botticelli.

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

     La Naissance de la Vénus, 1485 - 278,5 x 172,5 cm - conservé à la Galerie des Offices, Florence en Italie - 

     

    Que savons-nous de cette oeuvre?

    Pour décorer une villa des Médicis, Botticelli a réalisé ce tableau mythologique qui représente Vénus, déesse de l'Amour et de la Beauté née dans l'écume de l'océan. 

    Qui étaient les Médicis?

    Cette famille régnait à Florence et pour prouver son pouvoir, elle faisait la collection des oeuvres d'art et entretenait de nombreux artistes.

    La scène représente Vénus au centre de la toile, sur une coquille   St Jacques posée sur les flots agités par le souffle de Zéphyr.

    Vénus, déesse de l’amour charnel et sauvage, se métamorphose, par la grâce du style de Botticelli, en une divinité fragile et pudique. Son regard est mélancolique et son aspect aérien, détaché des contingences terrestres.

    À gauche, Zéphyr est enlacé par une jeune femme.                          À droite, une jeune femme blonde tend un voile à Vénus. Des roses flottent dans l’espace ; un arbre boise la terre. 

    Les fleurs sur les vêtements sont des pâquerettes qui symbolisent l’éternel printemps identifié à l’Amour. La ceinture de pampres de l’Heure symbolise aussi l’Immortalité. 

    À droite, les lauriers symbolisent l'immortalité. Le peintre souligne que l'amour ressemble au printemps et sensibilise le spectateur à la beauté sous toutes ses formes. L'amour de la beauté rapproche ainsi l'être humain des dieux.

    Les quatre éléments sont présents dans ce tableau : l’Air du souffle de Zéphyr, qui attise le Feu de l’amour ; l’Eau de la mer, lieu des transformations, des renaissances et de la vie, qui a une fonction de purification du Désir ; la Terre, symbole du rôle maternel, donne et reprend la Vie, emblème de Fécondité, renforcé par la présence de la végétation ; le Feu, identifié à l’Amour (Vénus), élément de purification et de régénération, dont la lumière évoque la flamme spirituelle de la Vérité.

     

    Après l'étude de ce tableau, les enfants ont eu à leur tour le plaisir de dessiner "La Naissance de Vénus" avec pour consigne de se l'approprier en conservant l'organisation du tableau.

    Ils ont dessiné d'abord au crayon à papier, puis pouvaient coller des pages de magazines, colorier au feutre et enfin repasser les contours au noir.

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

     

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

     

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

     

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

     

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

    La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli revisitée

    Carte d'identité de Sandro Botticelli

     

    Vous trouverez un dossier complet sur ce sujet sur le blog d'Olivier: Zil et compagnie

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  • Dans le cadre  de notre projet sur la Renaissance, les élèves de CM2 ont travaillé sur la célèbre fresque de Michel-Ange, la création d'Adam daté de 1511. Elle se trouve à la Chapelle Sixtine au Vatican, en Italie. Elle mesure 280 X 570, il est important de préciser la taille à nos élèves pour qu'ils se rendent compte de sa grandeur car même si nous leur en montrons une reproduction,  ils ne réalisent que cette oeuvre est vraiment impressionnante par sa taille.

    Michel-Ange revisité

     Que dire de cette fresque?

    Donner aux enfants la définition du mot fresque.

    Elle se trouve à la Chapelle Sixtine à Rome où le pape Jules II avait accueilli Michel Ange et lui en confia la décoration du plafond. Michel Ange y passera plus de quatre ans. Au cours de ces 4 ans, il travailla allongé sur le dos en haut des échafaudages et réalisa un ensemble de plus de 300 figures illustrant les principaux épisodes de la Genèse. Il termina ce travail en 1512. 

    Leur demander ce qu'ils voient, ce qu'elle représente selon eux, quelle est sa composition, les couleurs utilisés.

    Leur communiquer son titre.

    Expliquer qu'elle est la quatrième scène dans l'ordre chronologique du récit, la création d'Adam, le moment où Adam reçoit la vie de la main de Dieu selon la Bible.

    Dans la doctrine cabalistique, Adam est issue de la main de Dieu par un contact affectueux entre les doigts du père et du fils. Augustin interprète allégoriquement l'événement comme une image de la Pentecôte et de la vie inspirée par l'Esprit saint dans le corps de l'Église, le doigt du Créateur transmettant ici à sa magnifique créature le souffle de l'Esprit, qui le fait ébaucher le geste de se soulever de la terre. La beauté, sans doute plus païenne que chrétienne, du premier homme fait penser aux divinités fluviales de l'antiquité romaine, et semble pressentir les statues qui figureront les quatre heures du Jour sur les tombeaux des Médicis, à San Lorenzo. 

    Adam est représenté de façon décontractée , il semble à l’aise, tandis que Dieu est en mouvement ce qui montre que c’est ce dernier qui décide. Adam reçoit et le tout puissant donne; la hiérarchie est respectée. À la Renaissance, on croit davantage en l’homme et on le représente beaucoup. Cette idée est héritée de l’Antiquité. Michel-Ange suit cette règle en représentant  en détaillant les personnages : Relief, profondeur, émotions, ombres... L’homme et Dieu sont également mis en valeur, même si l’on peut remarquer que ce dernier reste au dessus d’Adam, ce qui donne un effet de supériorité, et replace l’œuvre dans l’univers religieux. 

    L'éternel est entouré par l'ellipse (symbolisant "l'oeuf cosmique") de son manteau céleste et des anges, alors qu'Adam forme seulement un ovale inachevé.

     Par les mains et les bras, l'étincelle créatrice passe d'une orbite à l'autre. L'amour rayonne du visage de Dieu et du visage de l'homme.

     « L'étincelle de la vie » se dirige donc vers Adam qui est au sol pour lui insuffler la vie.

     La figure du personnage enlacé par le bras gauche du créateur a intrigué ... est-ce Eve ou Sophia la sagesse divine ?

    « Dieu créa l'homme à son image » : cette phrase sortie de la Genèse inspira fortement Michel-Ange pour la création de cette fresque et est accompagnée de huit autres fresques.

     

    Les enfants ont été invités ensuite à parodier cette fresque en partant d'une photocopie de l'oeuvre.

    Quelques exemples...

    Michel-Ange revisité

    Michel-Ange revisité

    Michel-Ange revisité

    Michel-Ange revisité

    Un vote a été fait pour décider duquel reproduire en grand sur un drap blanc tel une fresque ....Dès qu'elle sera finie, je la mettrai à la suite de l'article.

    Voici la fresque presque achevée...

    Parodie de "La création d'Adam" de Michel-Ange

     

    Parodie de "La création d'Adam" de Michel-Ange

     

    Parodie de "La création d'Adam" de Michel-Ange

    Voici la fresque finie placée en fond de scène le jour du spectacle ...

    La qualité de l'image est moins bonne car elle est faite à partir d'une capture d'écran.  En cliquant dessus, elle sera agrandie.

     

    Détournements, parodies, photo-montage divers et variés faits cette fois par des pros...Et quand internet et les graphistes s'associent à l'art, ça peut donner des parodies très drôles. En cliquant sur ce lien : http://www.topito.com/top-parodies-creation-adam,  vous verrez plusieurs détournements de la célèbre fresque de Michel-Ange.

    En voici quelques exemples...

    La création de la flemme

     

    La création d'Adam de Michel-Ange revisité

    La création du chifoumi (pierre - feuille - ciseaux)

    La création d'Adam de Michel-Ange revisité

    La création des complexes

    La création d'Adam de Michel-Ange revisité

     

    La création des pantins

    La création d'Adam de Michel-Ange revisité

      

    Ce poème "Éloge à Michel-Ange" est intéressant pour prolonger ce travail.

    Éloge à Michel-Ange

     

    Certes, il était hanté d’un tragique tourment,
    Alors qu’à la Sixtine et loin de Rome en fêtes,
    Solitaire, il peignait Sibylles et Prophètes,
    Et, sur le sombre mur, le dernier Jugement.

    Il écoutait en lui pleurer obstinément,
    Titan que son désir enchaîne aux plus hauts faîtes,
    La Patrie et l’Amour, la Gloire et leurs défaites ;
    Il songeait que tout meurt et que le rêve ment.

    Aussi ces lourds Géants, las de leur force exsangue,
    Ces Esclaves qu’étreint une infrangible gangue,
    Comme il les a tordus d’une étrange façon !

    Et dans les marbres froids où bout son âme altière,
    Comme il a fait courir avec un grand frisson
    La colère d’un Dieu vaincu par la Matière !


    José Maria de Heredia
    « La nature et le rêve »,

    Les trophées

    Je vous propose 2 versions ici...

     

    Carte d'identité de Michel-Ange

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  • Point de départ 

    Le thème de la ville abordé en Arts Visuels

     

    Bodys Isek Kingelez
    Ville Fantôme (1996)
    Paper, cardboard, plastic and other found materials

    120 x 570 x 240 cm

     

     

    Le thème de la ville abordé en Arts Visuels

     

     

     

    Le thème de la ville abordé en Arts Visuels 

    Bodys Isek Kingelez 

    Carte d'identité de l'artiste

     

     

     Angeline et ses élèves de CE2 ont travaillé sur le thème de la ville. Leur point de départ a  été l'étude de cette oeuvre de Bodys Isek Kingelez.

    Les enfants ont réalisé des dessins au feutre, chacun a ensuite choisi un bâtiment pour le faire en volume. 

    Ainsi, une fois tous les bâtiments effectués, une grande maquette sera installée.

    Ce second travail permet de conjuguer arts visuels et géométrie.

    Le thème de la ville abordé en Arts Visuels

    Le thème de la ville abordé en Arts Visuels

     

    À suivre prochainement, la maquette en démonstration ....dès qu'elle sera finie!

    Références bibliographiques:

    Embarquement... De New York à Tokyo, en passant par Mexico, Paris, Athènes, Dubaï, Sao Paulo et bien d'autres, DADA vous emmène dans un tour du monde des villes. Des premières cités antiques à la ville durable de demain, on découvre comment les hommes se réunissent pour vivre, travailler, échanger, s'amuser, se protéger... Chaque ville a son histoire, et nous contribuons à l'écrire jour après jour, au milieu de ces grandes oeuvres d'art collectives imaginées par les urbanistes et les architectes. Tout le monde à bord !

    La ville de demain…

    De tous temps, les hommes ont pensé à transformer la ville, à la rendre plus belle…

    La cité idéale, revue Dada n° 67 , Mango.

     

    -  La pelle mécanique ou la mutation d’une ville, de Jörg Müller, éditions L’Ecole de Loisirs

    Une série de huit grandes planches en couleurs, […] qui présente l'évolution d'un paysage urbain évoluant progressivement vers la déshumanisation, l'embétonnement, l'asphyxie. La progression est impressionnante et angoissante ; ces tableaux de vingt années d'évolution désastreuse doivent aider les enfants et leurs parents à réfléchir à cette urbanisation inadaptée à une vie sociale harmonieuse où chacun pourrait respirer un peu et communiquer et découvrir son voisin. (Journal du jeune praticien, 25 juin 1991).

     

     -  Merveilles de l’architecture en relief, de Anton Radevsky, éditions Flammarion

    Merveilles de l'architecture est un extraordinaire voyage - en relief - au cœur du patrimoine architectural mondial. D'incroyables reproductions en trois dimensions surgissent au fil des pages pour ressusciter l'aventure des plus grands bâtisseurs de l'histoire de l'humanité, depuis l'Antiquité égyptienne, grecque et romaine jusqu'à l'architecture la plus contemporaine en passant par l'Orient, l'Amérique latine, le vertige gothique, le raffinement de la Renaissance ou la rigueur néo-classique. Aussi précises qu'astucieuses, ces maquettes permettent de comprendre le talent souvent visionnaire des constructeurs et d'apprécier à leur juste valeur la beauté jumelle des ziggourats de Mésopotamie et des pyramides d'Egypte, la féconde influence du Parthénon sur les architectes de l'Empire romain, la fière démesure d'une nef gothique ou encore la créativité toute moderne du Chrysler Building à New York ou du Guggenheim Museum à Bilbao. Accompagnées de textes riches et concis, les maquettes de Merveilles de l'architecture séduiront autant les amateurs d'histoire de l'art que les curieux qui trouveront matière à redécouvrir les plus fabuleuses réalisations architecturales de tous les temps et de tous les continents.

     

    -  Le collectionneur d’instants, de Quint Buchholz, éditions Milan

     

    Récit initiatique : C’est le récit d’une rencontre d’un musicien en herbe et un peintre. Le narrateur est un professeur de violon qui raconte une période importante de son enfance lors de laquelle il a rencontré un peintre qui a transformé sa vie..

    Une amitié sincère va se nouer entre les deux personnages. Le jeune garçon, apprenti violoniste, semble solitaire (les élèves se moquaient de lui) et mal dans sa peau (rondouillard, lunettes). Max, le peintre, est un voyageur qui raconte des histoires surprenantes. Ils vont vivre des moments d’échanges durant une année : l’enfant joue, le peintre peint des toiles qu’il pose face cachée contre le mur.

    A l’issue de cette période, durant l’absence de Max, le jeune garçon va découvrir les tableaux que Max lui avait préparés sous forme d’une exposition. Le jeune garçon va « vivre » chaque tableau comme un nouveau voyage tout en restant dans son fauteuil. Ces œuvres vont lui permettre de répondre aux questions qu’il se posait et de ce fait vont l’aider à grandir. 

     

    Un dossier très riche a été réalisé par la circonscription Havre Ouest et Montivilliers. Il propose des pistes pédagogiques pour exploiter cet album.

    Voici le lien : 

    http://ecoles.ac-rouen.fr/havreouest/ressources/litt_

    jeuness/pdf/Le_collectionneur.pdf

    -  PROMENADE EN ARCHI-tecture de Véronique Antoine-Andersen Actes Sud Junior

     

     -  L’architecture P Madec Coll Autrement junior Scérén CRDP

    -  La ville en poésie – Folio Junior

    Claude Ponti, auteur d’albums pour enfants, crée un habitat imaginaire dans les livres suivants (éditions L’Ecole des Loisirs) :

    - L’arbre sans fin

    Hippolène habite l'arbre sans fin. Cet arbre n'a pas de début, pas de fin, et abrite tout un peuple de petits êtres tout droit sortis de contes aux noms aussi évocateurs que Front-D'Eson-L'écarte-Pluie ou Orée-D'Otone-La-Tisseuse-De-Conte. Dans cet univers magique, tout est étrange et merveilleux et quand Hippolène, qui "a un grand trou dans son amour", se transforme en larme et tombe de l'arbre sans fin, nous voilà partis dans un grand voyage initiatique.
    Un très bel album où le merveilleux, le fantastique et la poésie se marient à la perfection pour créer un conte onirique. Les illustrations, riches en détails, accompagnent le texte à merveille. Voilà une très belle histoire à raconter à ses enfants ; tout cela n'est pas sans rappeler Alice au pays des merveilles. 

     

    En cliquant sur ce lien http://www.ac-nice.fr/iencagnes/file/form_cont/dispo_aca/FLG/arbre_sans_fin.pdf, vous trouverez une analyse très poussée de cet album. (Avec un questionnaire destiné à 3 classes d'âge - Maternelle, CE2, CM2.)

     


    - Ma vallée

    Poutchy-Bloue est le dernier né d'une grande et sympathique famille de Touim's. Ils vivent dans un confortable arbre-maison dans une immense vallée inconnue du lecteur. Poutchy-Bloue nous guide à l'aide de cartes et de plans, il nous présente sa famille, sa maison, les légendes de son pays, la forêt qui entoure la vallée, les saisons et les activités qui les accompagnent. Il raconte aussi le jour où des enfants sont tombés du ciel et l'histoire du géant qui était si triste. Claude Ponti dessine des paysages plein de douceur et de couleurs ainsi que des personnages avenants évoluant dans un environnement sympathique et farfelu mais surtout il invente un univers en entier plein de surprises, de découvertes et de tendresse. Cet album promet à son lecteur un grand voyage imaginaire.

    Album adapté en spectacle de marionnettes 

    En cliquant sur ce lien http://pedagogie.ia84.ac-aix-marseille.fr/litt/ma-vallee.pdf, vous trouverez des pistes pédagogiques pour exploiter cet album.

     

    - Adèle s’en mêle
    Des fleurs parlent, des arbres voient, une vache à carreaux se promène sur la page. Et Adèle dans tout cela ? Adèle passe le doigt à travers le livre et entre dans le monde de cet album à l'univers étonnant…Quand on met Adèle au lit, c'est la vraie vie qui commence. Elle fait semblant d'être sage et puis elle entre dans son livre, et c'est le temps des aventures.Derrière la maison aux volets sages, il y a des milliards de poussins prêts à toutes les bêtises, surtout celui qui a un masque de loup. Adèle retrouve son ami le lapin, des éléphants pleins de tendresse, un drôle de gâteau à la crème flegmatique. Des cochons. Toutes les bêtes du monde. Et puis elle suit l'ours et la poupée à l'intérieur d'un monstre.C'est un univers merveilleux, la maison rêvée de tous les enfants, avec des recoins et des secrets, et un nain qui épluche un radis géant en racontant des histoires. Mais tournons encore la page… Le voyage continue.

     

    - On peut aussi utiliser l’univers d’ « Alice au pays des

    merveilles », de Lewis Caroll, qui ouvre des portes sur un monde imaginaire, dans lequel les personnages évoluent sans cesse.

     

     

    Filmographie :

    Idées de fictions pour les enfants qui présentent une réalité de la ville ou des utopies architecturales.
    « Kiki la petite sorcière » Miyazaki
    « Le château ambulant » Miyazaki

    « Le château dans le ciel » Miyazaki
    « Azur et Asmar » Michel Lancelot
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    « Le ballon rouge » Albert Lamorisse
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