• Prix Littéraire 2014-2015

    Chaque année, l'école participe au Prix Littéraire organisée par la commune et la circonscription.

    Voici la sélection de cette année pour les CM1.

     

     

       Cliquez ici pour feuilleter les premières pages.

     

     

    Vous désirez devenir roi ? Aujourd'hui, c'est à la portée de tout le monde. Il suffit de pousser la porte d'une grande surface, d'acheter une couronne de roi et vous voilà intronisé ! Pour 4,50 € pourquoi se priver, franchement ?

     

    L'avis de l'éditeur :
    Cet album est à l'image même de son auteur, drôle et pétillant, et traite néanmoins d'un sujet sérieux : que deviendrions-nous si tout le monde se mettait à transgresser les règles ? Une manière amusante de réfléchir à la vie en communauté et au respect de l'autre.

    J'organiserai un débat sur ce thème.
     

     

     

    Enfermé dans son zoo, ce singe-là rêve d'être un humain. Il veut s'habiller, aller au cinéma, conduire une voiture et avoir la liberté de réfléchir. Un jour, les hommes le remarquent et lui proposent de venir vivre parmi eux. Mais sa quête de soi n'est pas finie pour autant : il n'est plus un singe, mais est-il devenu un humain ?

    Le grand format du livre est idéal pour une lecture collective mais on apprécie tout autant une lecture individuelle pour s'attarder sur les détails et les couleurs délavées de chaque illustration.   Une fable émouvante sur ce qu'on est et sur ce qu'on souhaite devenir... Avec, pour finir, une belle ode à l'amour !Ce album permettra également à chacun de s'exprimer sur ce sujet.

     

    Passifs et crédules, plantés là, ils fantasment leur vie au lieu de la vivre, rêvent d’évasion, croient le premier beau parleur venu, ont un petit pois à la place du cerveau, et sont prêts à se jeter dans la gueule du loup. Ou du lapin. Ou de la vache déguisée en renne du Père Noël. Bref, ils se font croquer. Ou alors ils s’entretuent au lieu de laisser leurs enfants, Roméo et Julotte, s’aimer en paix. Eux ? Des carottes et des poireaux. Mais peut-être ces contes sont-ils aux légumes ce que les fables de La Fontaine sont aux animaux…

    La mise en page conjugue texte et bulles, ces contes offrent une vérité crue, un peu folle et pourtant tellement réaliste et moderne.

    On ne peut que rire en lisant ces  contes plein de vérités sur la nature humaine : quand le groupe fait la loi, la réflexion individuelle devient impossible, on ne s'écoute plus, tout se déforme, on fantasme sa vie au lieu de la vivre pleinement et on fait confiance au premier venu qui se moque de nous!

      

    "Mes premières lectures" ont réalisé une interview pour découvrir un duo d’auteurs, Perceval Barrier et Matthieu Sylvander.

     

    Bonjour, pourriez-vous tout d’abord vous présenter aux lecteurs de "Mes Premières Lectures" ? 

    Perceval Barrier (illustrateur) : 
    J’ai grandi dans un petit village des Corbières, une fois ma croissance terminée, j’ai pris la direction d’Amiens pour y apprendre le design graphique. J’ai toujours dessiné par plaisir et parallèlement à mes études, j’ai mené avec mes amis de petits projets de bd, d’animation…

    Suite à mes études je me suis installé à Paris ou j’exerçais le métier de graphiste tout en pratiquant le dessin comme un loisir. Quand le projet d’album Qui veut aider Ali Baba ? m’a été proposé c’est avec une joie et un trac énormes que je me suis “lancé” dans l’illustration jeunesse.

    Aujourd’hui je vis à Lyon, je suis toujours graphiste mais l’illustration a pris de la place dans ma vie, je travaille sur un troisième album qui sera consacré à une bande de pirates flamboyants.

    Matthieu Sylvander (auteur) : J’ai grandi dans plein d’endroits différents, dans la Drôme, en Haute-Savoie, en Algérie, en Arabie. Mais plus en Haute-Savoie, ce qui fait que je me considère comme (haut)savoyard avant tout.

    J’ai suivi de longues études scientifiques qui m’ont mené jusqu’au doctorat, et depuis une bonne quinzaine d’années déjà j’exerce l’exotique profession de sismologue à Toulouse. J’écoute trembler la terre grâce à des appareils que l’on appelle des sismomètres et qui fonctionnent par magie, ce qui explique les longues études (à Poudlard, maison Serpentard, bien sûr).



    contes cruels est votre second album jeunesse ensemble, comment est venue l’idée de faire des contes contemporain sur les légumes du potager ? 

    Matthieu Sylvander : Quand on écoute trembler la terre, si on prête bien l’oreille, on arrive parfois à entendre parler les légumes (surtout s’ils ne dépassent pas encore trop du sol), et on s’aperçoit qu’ils se disent des choses intéressantes. Idiotes, mais intéressantes.

     


    Comment vous êtes-vous connus ? Par l’éditeur pour la création de votre premier album "Qui veut aider Ali

    Baba ?" ou à une autre occasion ? 

    Perceval Barrier : Nous nous sommes rencontrés autour de ce projet et avons travaillé sur l’album à distance puisque Matthieu est Toulousain et que j’habitais à Paris à ce moment-là. Cela a pris des mois et au fil des versions de travail, des corrections et des courriels d’insultes nous avons fait connaissance. C’est finalement après le bouclage de l’album que nous nous sommes vus autour d’une bière.

    Matthieu Sylvander :
     C’est la fée Anaïs, notre éditrice adorée, qui a eu l’idée de nous présenter virtuellement. Elle connaissait les affreux gribouillages de Perceval et a décidé qu’ils iraient bien avec mes élans poétiques. Qu’en pensez-vous ?



    Pourquoi des contes cruels pour les enfants ?


    Perceval Barrier : Matthieu pourra répondre en tant qu’auteur et papa, mais je peux vous garantir en tant qu’ancien enfant que j’étais très friand d’histoires cruelles.

    Matthieu Sylvander : Parce que les enfants ne font pas semblant de ne pas être cruels. Ensuite, en grandissant, ils sont badigeonnés avec ce vernis de "civilisation", et ils deviennent des adultes hypocrites, comme vous, moi, Perceval, et d’autres que je connais. Grattez le vernis, vous verrez, il reste encore dessous plein de croche-pieds, de tours de cochons et de sauterelles sans pattes.



    Pourquoi avoir appelé votre héroïne Julotte et non pas Julienne ? 


    Perceval Barrier : La question s’est posée et si je me souviens bien c’est pour une raison de rime que Julotte l’a emporté mais je demande confirmation à l’auteur.

    Matthieu Sylvander : Affirmatif, Monseigneur. Au début, elle s’appelait Charlotte, car le prénom Julotte N’EXISTE PAS. Mais Charlotte est un prénom de pomme de terre, nous a-t-on fait remarquer, donc ça n’allait pas. Juliette aurait bien été pour une courgette, mais je dois dire que bravo, Julienne pour des légumes, c’est une bonne idée.



    Avez d’autres projets ensemble ? Pour la jeunesse ? Dans le même style et format ?

    Perceval Barrier : Matthieu a plein de bonnes idées, nous essayons d’en développer une ces temps-ci mais rien n’est encore certain… à part notre souhait de collaborer à nouveau !


    Matthieu Sylvander : J’espère bien que nous continuerons ensemble à raconter des histoires où la sottise est à l’honneur, car nous sommes tous les deux très très bêtes, surtout le plus vieux des deux (les bourgeois, plus ça devient vieux,...). Le style et le format restent à définir, pour ma part je n’aime pas l’idée de faire toujours la même chose.



    Quels sont vos albums de référence dans l’univers de la jeunesse ? 

    Perceval Barrier :

    • Le géant de Zéralda et Émile le poulpe de Tomi Ungerer
    • Calvin & Hobbes de Bill Waterson
    • Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl & Quentin Blake
    • L’île Noire d’Hergé


    Matthieu Sylvander : 

    • L’Afrique de Zigomar (Philippe Corentin)
    • Le déjeuner de la petite ogresse (Anaïs Vaugelade)
    • Le marchand de fessées (Pierre Gripari et Claude Lapointe)
    • Roule galette (Natha Caputo et Pierre Belvès)

     


    Quel album pour la jeunesse considérez-vous comme incontournable pour tous les enfants ? 


    Perceval Barrier : Mon album préféré-de-tous-les-temps c’est "Le Géant de Zéralda" de Tomi Ungerer, je l’ai regardé puis lu sans jamais me lasser et j’y replonge dès que j’en ai l’occasion. Je crois qu’il a d’abord séduit mon estomac, il y est principalement question de “bouffe” et en tant que gourmand j’étais captivé par le cochon rôti, les poissons… Au delà de l’aspect gastronomique ce livre me fascine toujours par son efficacité, Ungerer est un graphiste de génie et chaque page est composée avec la puissance d’une affiche. Je connais d’autres albums du même auteur, je les adore et certains sont plus raffinés mais ce conte rustique est mon favori.


    Matthieu Sylvander : Je pense que c’est "l’Afrique de Zigomar". Parmi les histoires de Corentin, celle-ci est particulièrement savoureuse : personnages, situations, dialogues, sans oublier le trait et les couleurs - mais le plus beau est la chute ("il faisait si froid qu’on se serait cru au Pôle Nord"), qui est tout simplement parfaite. Tellement absurde, tellement logique, une pirouette magistrale. Chapeau !
       

     

    Un escargot pas très joyeux se mire dans l'eau. Arrive le héron, impérial et affamé. Noble prince, il accorde une dernière volonté au petit à coquille : voler dans les airs. Le héron l'attrape donc dans son bec, et hop, les voilà partis. Le petit tour de ciel accompli, le gastéropode complètement émerveillé, et bien... Le héron se rassasie enfin !
    On aurait évidemment attendu une chute différente ! Prenant pour conteur une grenouille blanche à pois verts, cette fable adopte décidément le ton et le caractère de La Fontaine, fin observateur, souvent cruel, des mœurs des animaux. 
    Quant aux illustrations, gravures saisissantes avec des gros plans du bec pointu du héron et des points de vue variés de la coquille à escargot, elles happent l'attention tout en se faisant espiègles dans les détails. De fait, Marie-France Chevron et Mathilde Magnan ne cessent de jouer avec et de réinventer des codes qu'elles maîtrisent parfaitement, offrant au lecteur un amusant hommage au plus fameux fabuliste français, qui n'aurait certainement pas renié l'ouvrage ! Après, à chacun d'interpréter librement la morale de cette fable : "La loi est dure mais c'est la loi."

    Dans un premier temps, cette fable sera à apprendre, les enfants l'interpréteront à 3 : narrateur, escargot et héron

    Ici le tapuscrit  ...

     

     

    Ensuite, nous ferons un travail sur les fables en général, leur particularité. Les enfants pourront en écrire une à leur tour ou choisir de transposer celle-ci en bande dessinée.

     

    Sur le blog de Lilai, vous trouverez des séances "clé en main" pour travailler sur les fables au CM1 et CM2. Cliquez ici si vous êtes intéressé(e).

     

    Enfin, nous pourrons également débattre sur la morale de cette fable à savoir "La loi est dure mais c'est la loi."

     

    On peut aussi travailler en sciences sur la chaîne alimentaire.

     

    Au fur et à mesure de l'année, j'ajouterai probablement des éléments. À suivre donc ... 

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