• Prix Littéraire 2013-2014

    Voici les livres de la sélection CM1.

     

    Voici un extrait :


    Quand j'étais un très petit garçon, j'ai demandé à mon arrière-grand-mère, en lui montrant la cage minuscule qui pendait au plafond de notre cuisine :                                                                   - Pourquoi est-ce que nous avons ça ici, Na ?                                      Mon arrière-grand-mère a levé son doigt, fin et ridé comme une brindille, et elle a dit :

    - Liao, écoute-moi bien. Ceci est la cage du grillon du foyer. Une petite cage d'or. Et le grillon qui est dedans apporte le bonheur à cette maison. Il chante pour nous. Il nous protège. Nous ne sommes pas très riches, mais tu vois, nous lui avons offert une demeure en or. C'est dire s'il est important.
    J'ai levé la tête ; le grillon chantait notre bonheur.
    J'ai grandi. Au soir de mon septième anniversaire, alors que J'allais à la cuisine pour me chercher un bol de soupe, j'ai entendu, au-dessus de ma tête, le grillon enfermé dans sa cage d'or. Il m'a semblé qu'il ne chantait pas tout à fait comme d'habitude. J'ai eu l'impression d'entendre mon nom, Liao, Liao... J'ai haussé les épaules. C'était impossible, bien sûr.
    Le lendemain, je me suis levé tôt, parce que je voulais jouer avec le dragon en bois qu'on m'avait offert, un beau dragon articulé qui avait des moustaches en soies de cochon sauvage, des yeux de nacre et de corail. J'étais debout avant tout le monde. Je suis allé dans la cuisine pour faire chauffer l'eau du thé, mais, tandis que je me penchais vers la flamme, une petite voix crissante m'a appelé :
    - Liao ! Hé ! Liao !
    Pas de doute, la voix provenait de la cage du grillon du foyer. Je suis monté sur la table de la cuisine, et mes yeux se sont trouvés à peu près à la hauteur des barreaux d'or. Le grillon a soupiré.
    - Enfin ! Depuis le temps, j'avais fini par croire que tu ne m'entendrais jamais !
    Oh, d'étonnement, j'ai bien manqué tomber de mon perchoir.


    Un album très intéressant sur lequel nous allons pouvoir débattre.

    Qu'est-ce que le bonheur? Peut-il être prisonnier? ...

    Nous ferons également un travail en Arts visuels car les illustrations sont magnifiques, je pense faire un parallèle avec Klimt.

    - Cliquer sur ce lien pour voir l'exploitation réalisée en Arts plastiques :

    http://a-cartable-ouvert.eklablog.fr/litterature-c23429059

     

     

                 Orthographe Je vous joins le tapuscrit de cette histoire.

    Je vais l'exploiter en littérature, nous allons mettre l'histoire en scène et nous ferons un parallèle avec les fables étudiées. On pourra également écrire le procès d'un autre animal sur le même modèle.


    À suivre ... 

     

     

     L'histoire : Ne pas avoir de bouche, ça simplifie les choses quand on n'est pas sûr de soi et qu'on a tendance à bégayer... On trouve           d'autres moyens pour se faire comprendre. On soulève son chapeau pour dire bonjour, on hoche la tête pour dire oui. Ça évite de se sentir ridicule devant Alba, la belle voisine. Alba, elle, est très bavarde. Elle a toujours plein d'idées en tête, plein de mots en bouche. Alors le silence, ça lui fait peur. Finalement, notre narrateur se dit que ce serait bien que sa bouche revienne et il lui écrit une longue lettre. Il attend et il espère qu'elle va revenir car il voudrait bien téléphoner à Alba, lui répondre, lui sourire, et manger avec elle de belles tartes aux myrtilles...

    Voici une exploitation faite en arts plastiques proposée par une classe de CM1 lors de l'exposition du Prix Littéraire. Les enfants semblent avoir été inspirés par l'illustratrice Anne-Lise Boutin.

    En cliquant sur ce lien, vous pourrez découvrir son univers:

    http://anneliseboutin.blogspot.fr/2011/10/parution-de-lalbum-alba-blabla-et-moi.html

     

    Prix Littéraire 2013-2014

     

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    Prix Littéraire 2013-2014

    Prix Littéraire 2013-2014

     

     

     

     L'histoire : Dans leur cabane, les gardiens de la grande forêt rêvaient depuis toujours d'avoir un enfant. En vain. Un matin, dans le pull quatre fois trop grand qu'elle tricotait pour oublier son chagrin, la femme découvrit un minuscule bébé...

    Ce beau conte écologique nous entraîne au plus profond de la forêt et de l'imaginaire, porteur d'espoir et du respect de la différence.

     

    Ces deux derniers albums nous donneront l'occasion de débattre sur la différence. 

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